Emploi : au Technopole de Lille

Pourtant il y a des secteurs qui embauchent et reussisent : c'est le cas des nouvelles technologies. La France est championne en la matière. A Lille, un immense pôle accueille des dizaines d'entreprises. C'est la Silicon Valley version nord de la France.

Elu à Lille depuis 25 ans, Pierre de Saintignon en a toujours rêvé.

La Silicon Valley, c'est entre les deux immeubles. Par temps clair, et avec de l'imagination, on la voit.

Faire de ce quartier oublié une référence en matière de numérique. Rassembler start-up, entreprises moyennes, multinationales, entièrement dédiées aux nouvelles technologiqes.

Vous êtes au coeur d'EuraTechnologies ! Sous mes pieds, Capgemini, devant Tata, des leaders mondiaux, en construction IBM, et devant, la future université de l'innovation, associée à Stanford, aux universités et aux écoles. Elle va relever le pari de la création innovante.

Un pari auquel personne ne croyait. Fin des années 60, le Nord, première région textile d'Europe, est touche de plein fouet par la crise. 20 ans plus tard, deux filatures importantes déposent le bilan. 20.000 m2 voués à la destruction. Sauf pour cet homme.

Je n'imaginais pas qu'on puisse détruire ça. Avec un de vos collègues de La Voix du Nord, on est montés là, et je lui ai dit : ici on fera EuraTechnologies ! Le centre européen du e-business.

Quatre ans après son inauguration, 130 entreprises, 2.000 emplois et de jeunes pousses prometteuses.

On est chez Adictis, qui développe notamment des jeux Facebook, qui a recrute 20 personnes l'an dernier.

Samuel Tapin les aide à grandir.

Pendant la pause on joue, on discute.

Ambiance campus pour ces jeunes.

Il y a une vraie effervescence par rapport à l'écosystème en place. Beaucoup de sociétés travaillent dans les nouvelles technologies. Avec elles, on améliore nos produits et on grandit à l'international.

Des projets fous comme cette caméra qui filme à 360 degrés, ce robot qui prévient des dangers, ces jeux de réseaux, ou cette application de mise en relation client.

Vous pourriez faire ça ailleurs.

Non, on vient de Bordeaux rien que pour ça ! C'est peut-être unique en France.

Le quartier en profite aussi, avec l'arrivée de commerces, et de 200 logements d'ici à la fin de l'année.