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Vidéos Meeting d'Eric Zemmour : des militants antiracistes agressés dans la salle en tentant de perturber le discours du candidat

L'association SOS Racisme, qui a revendiqué une "action pacifiste", dit avoir recensé "cinq blessés" dans ses rangs, "dont deux pris en charge par les pompiers".

Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
Publié Mis à jour
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Des partisans d'Eric Zemmour participent à son meeting à Villepinte (Seine-Saint-Denis), le 5 décembre 2021. (STEFANO RELLANDINI / AFP)

Des affrontements en plein discours. Le meeting d'Eric Zemmour a été perturbé, dimanche 5 décembre, à Villepinte (Seine-Saint-Denis). Selon des images diffusées par le journaliste de Brut Remy Buisine, des militants antiracistes se sont levés sur leur chaise et ont scandé un message "Non au racisme", également affiché sur leurs t-shirts. 

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Des partisans d'Eric Zemmour ont alors répondu par des huées et le slogan "On est chez nous". Des coups de poing ont visé les opposants au candidat d'extrême droite, vers lesquels des chaises ont également été jetées.

Les militants antiracistes, vêtus de t-shirts floqués de la main jaune "Touche pas à mon pote" de SOS Racisme, ont rapidement été dirigés vers la sortie. Des partisans d'Eric Zemmour ont alors pris la direction de l'arrière-salle, certains semblant "prêts à en découdre", selon des journalistes de France Télévisions et Libération sur place. Il y aurait "manifestement des blessés".

L'association SOS Racisme, qui a revendiqué l'action, a dit compter, dimanche soir, "cinq blessés, dont deux pris en charge par les pompiers". Son président, Dominique Sopo, a annoncé le dépôt prochain de "plaintes de la part de militants agressés pour déterminer qui sont les agresseurs et qu'ils répondent de leurs actes".

"On est venu pour faire une action pacifique, dire que tout le monde n'était pas d'accord et s'y opposer de manière pacifique", a expliqué une militante, au visage couvert de sang, à la sortie, interrogée par le journaliste indépendant Clément Lanot. "Je pensais qu'on était en démocratie et qu'on pouvait dire ce qu'on avait à dire sans conséquence physique."

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