Cet article date de plus de trois ans.

Vidéo Présidentielle 2022 : "Si nous voulons offrir une véritable alternative démocratique, il nous faut un seul candidat" à droite, estime Gérard Larcher

Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Article rédigé par franceinfo
Radio France

Cinq candidats potentiels de la droite à la prochaine présidentielle se sont mis d'accord pour envisager une "candidature unique" lors d'une réunion mardi à Paris.

"Nous savons que si nous voulons offrir aux Français une véritable alternative démocratique, il nous faut un seul candidat et nous avons acté ce principe", a souligné le président Les Républicains (LR) du Sénat, Gérard Larcher, mercredi 21 juillet sur franceinfo. Cinq candidats potentiels de la droite à la prochaine présidentielle, dont Valérie Pécresse (Libres!, ex-LR) et Laurent Wauquiez (LR) se sont mis d'accord pour envisager une "candidature unique" lors d'une réunion mardi à Paris.

Xavier Bertrand "sait qu'on ne peut pas gagner seul"

Selon le président de LR, Christian Jacob, ces cinq personnalités ont aussi "posé quelques jalons" en vue d'une éventuelle primaire, s'il n'y a pas de consensus sur le nom d'un candidat ou d'une candidate "à la fin du mois de septembre". Xavier Bertrand (ex-LR), qui brigue ouvertement l'Élysée, a déjà indiqué qu'il n'y participera pas, si elle a lieu. "Je le vois ce mercredi matin avec Jean Leonetti [chargé d'une mission sur le "processus de rassemblement" des candidats potentiels de la droite] et Christian Jacob", a déclaré Gérard Larcher. Xavier Bertrand "sait qu'on ne peut pas gagner seul", a assuré le président du Sénat qui indique que "le dialogue avec lui se poursuit et se poursuivra".

"Notre succès aux élections régionales et départementales nous crée des devoirs vis-à-vis des Français."

Gérard Larcher, président LR du Sénat

à franceinfo

"Chacun sait qu'il a une responsabilité", a martelé le président du Sénat à propos des prétendants à droite. Lors de la réunion de mardi, il a d'ailleurs "senti une volonté d'unité, de loyauté et vraiment le désir de proposer aux Français une autre alternative de deuxième tour qu'un duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen". "Je suis assez confiant", a-t-il ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.