Présidentielle : l'ancien chef de file des "bonnets rouges", Christian Troadec, jette l'éponge
L'ancien chef de file du mouvement des "bonnets rouges" a dénoncé, lundi, la nouvelle réglementation sur les parrainages, qui exerce, selon lui, une "pression inadmissible" sur les élus.
Christian Troadec jette l'éponge. Le régionaliste breton, maire divers gauche de Carhaix (Finistère), a annoncé, lundi 6 mars, son retrait de la course à la présidentielle en raison des "effets pervers", selon lui, des nouvelles dispositions rendant publics les parrainages.
"J'ai décidé de me retirer de la course aux signatures, indique l'ancien chef de file du mouvement des "bonnets rouges" dans un communiqué. Certains des signataires en faveur de ma candidature ont eu à affronter des 'reproches' de la part d'autres élus de leur famille politique."
Une "pression inadmissible" sur les élus
"C'est là un des effets pervers de la nouvelle réglementation rendant publiques les signatures", poursuit l'élu, jugeant qu'il s'agit d'un "exemple de pression inadmissible qui fait hésiter bien des signataires potentiels". Christian Troadec peinait à récolter les 500 parrainages requis pour pouvoir être candidat à la présidentielle. Il avait récemment organisé une conférence de presse avec d'autres "petits" candidats pour se plaindre de ce problème.
Le Conseil constitutionnel a dévoilé, mercredi dernier, la liste des premiers élus à avoir parrainé un candidat à la présidentielle, un maillon du nouveau dispositif visant à rendre plus transparente la vie publique.
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