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Vidéo La sécurité de la tour Eiffel va renforcée après le coup d'éclat de Greenpeace

La sécurité va être renforcée aux abords et à l'intérieur de la tour Eiffel, ont annoncé vendredi la mairie de Paris et la police, après l'intrusion à l'aube de Greenpeace qui a réussi à déployer une banderole sur le monument parisien.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des militants de Greenpeace déploient une banderole contre le Front national sur la tour Eiffel, vendredi 5 mai 2017 à Paris. (JACQUES DEMARTHON / AFP)

Le happening de Greenpeace, qui a déployé vendredi 5 mai, en début de matinée, une immense banderole contre le Front national sur la tour Eiffel, n'a pas franchement été du goût de la police. Dans un communiqué, la préfecture a estimé que cet happening révélait des "dysfonctionnements dans le dispositif de sécurité du monument", à un moment où la menace jihadiste reste très élevée.

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A la suite d'une réunion entre la mairie de Paris et la préfecture de police, des mesures de securité ont été annoncées. Il a notamment été décidé de renforcer les patrouilles aux abords de la tour Eiffel ainsi que les équipes de sécurité avec des chiens, au sol comme dans les étages du monument. Les "moyens humains" seront également renforcés dans le centre de supervision de la tour, et le dispositif périphérique de vidéoprotection, dont le suivi est assuré dans un commissariat local, sera réévalué, précisent la mairie et la police. 

Ces mesures, dont la plupart seront immédiatement appliquées, doivent permettre de renforcer "de façon conséquente" la sécurité, dans l'attente du dispositif "pérenne" qui sera mis en place l'an prochain sous la forme de "panneaux de verre, à la fois plus esthétiques et plus efficaces que le barriérage temporaire actuellement en place." 

Un filet de sécurité dégradé

Après l'intrusion de Greenpeace, douze personnes ont été interpellées et conduites au commissariat du VIIe arrondissement, où elles ont été placées en garde à vue. "Un filet de protection a été dégradé par l'action des militants", a précisé la préfecture. L'intervention pour expulser les autres militants était encore en cours vers 9h30, tandis que des techniciens enlevaient la banderole.

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Cette action menée à deux jours du second tour de la présidentielle vise à "mettre en garde contre le projet de Marine le Pen et ce qu'il représente comme risques pour les associations et au-delà", a déclaré à la presse Jean-François Julliard, directeur général de Greenpeace France.

Outre la devise de la République française, la banderole de 30 m sur 10 portait le nom de l'organisation environnementale et la mention #resist, en lettres noires sur fond jaune. Elle était suspendue entre deux piliers de la tour, sous le premier étage.

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