Cet article date de plus de deux ans.

Présidentielle 2022 : financer sa campagne, le casse-tête des candidats

Publié
Présidentielle, le casse-tête du financement
Présidentielle, le casse-tête du financement Présidentielle, le casse-tête du financement (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - V. Lerouge, V. Lucas, C. Pary, B. Vidal
France Télévisions

Le financement des campagnes est un problème récurrent pour beaucoup de candidats. Marine Le Pen a été contrainte de contracter un prêt auprès d'une banque hongroise.

Alors que l’élection présidentielle arrive à grands pas, le financement des campagnes des différents candidats est un sujet récurrent. Que ce soit des meetings dans des grandes salles, des grands rassemblements, des déplacements sur le terrain, mener campagne coûte des millions d’euros. L’État rembourse 47,5% des frais pour les candidats qui dépassent 5% des suffrages, contre 800 000 euros maximum pour ceux en dessous de ce seuil.

Des critères pour obtenir les financements

Mais les candidats doivent pouvoir avancer l’argent. Marine Le Pen a dû passer par une banque hongroise pour obtenir un prêt de 10,5 millions d’euros. Aucune banque française n’avait accepté. "Il ne faut pas laisser aux banques et à l’exécutif le soin de décider qui peut être candidat ou pas", estime la candidate du Rassemblement national. Le médiateur du crédit, un haut-fonctionnaire, est en charge de faciliter la relation entre les banques et les candidats. "Est-ce que la réputation, l’image, la notoriété du parti est bonne, est-ce qu’elle a été atteinte dans les années passées par des affaires plus ou moins compliquées ?", explique Jean-Raphaël Alventosa, qui tient cette fonction. Emmanuel Macron avait évoqué une banque de la démocratie, ce qui avait convaincu François Bayrou, président du MoDem, de le rallier en 2017. Le projet n’a pas vu le jour.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.