Pouvoir d’achat : "Les 15 centimes" de remise d’achat à la pompe, "c’est une forme d’escroquerie", estime Marine Le Pen
La candidate du Rassemblement national à la présidentielle veut abaisser la TVA à 5,5% sur l'énergie. Cela coûterait "12 milliards d’euros : je les assume", a-t-elle dit sur franceinfo.
Le gouvernement a proposé d'appliquer une remise de 15 centimes par litre sur tous les carburants, "c’est une forme d’escroquerie", a critiqué Marine Le Pen, candidate du RN à la présidentielle, lundi 21 mars sur franceinfo. Elle propose la "baisse de la TVA à 5,5%" sur l’énergie. Selon elle, ces "mesures permettent de faire baisser le prix du litre de 35 centimes à 50 centimes". Une déclaration qui intervient alors que plusieurs opérations de blocages et de barrages filtrants sont prévues lundi 21 mars. Des routiers, des chauffeurs de taxis, des professionnels du bâtiment sont mobilisés pour réclamer un coup de pouce ou une aide plus importante du gouvernement contre la hausse des prix du carburant, indique France Bleu.
Cette baisse de la TVA coûterait "12 milliards d’euros", ajoute Marine Le Pen. "Je les assume totalement, parce que je considère que l’énergie est un bien de première nécessité. Je ne veux pas que les Français aient le choix entre manger et se chauffer, ce qui est pour beaucoup le cas aujourd’hui", a lancé la candidate du RN.
Pouvoir d’achat ➡️ "Le gouvernement a proposé 15 cts de baisse au 1er avril. C’est une forme d’escroquerie”, déclare Marine Le Pen, candidate du RN. Elle propose la “baisse de la TVA à 5,5%” sur l’énergie. Cela coûterait “12 milliards d’euros : je les assume” pic.twitter.com/XQw8tvdk8i
— franceinfo (@franceinfo) March 21, 2022
Comment financer ces 12 milliards ? Marine Le Pen a répondu que "les coûts de l’immigration" sont de l'ordre de "15 milliards d’euros par an". La candidate d'extrême droite explique que l'"on compense avec les coûts de la fraude. On compense avec les coûts des agences : on compense avec McKinsey, par exemple, dont on voit que les contrats de consultants ont été démultipliés par le gouvernement, alors même qu’ils ne payent pas d’impôts en France", a-t-elle déclaré. La candidate fait référence au cabinet de conseil américain, qui mène régulièrement des missions de conseil pour l’Elysée et le gouvernement, et qui est accusé de n'avoir payé aucun impôt sur les sociétés en dix ans.
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