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Accusé d'optimisation fiscale par le Sénat, le cabinet de conseil McKinsey "paiera ce qu'il doit à l'Etat français", assure Bruno Le Maire

Le cabinet assure respecter "l'ensemble des règles fiscales et sociales françaises applicables".

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Publié Mis à jour
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Le ministre de l'Economie Bruno Le Maire à l'Elysée, à Paris, le 16 mars 2022. (DANIEL PIER / NURPHOTO / AFP)

"Nous allons nous assurer que McKinsey paie les impôts qu'il doit à la France, comme toutes les entreprises." Accusé d'optimisation fiscale par une commission d'enquête du Sénat, le cabinet de conseil McKinsey "paiera ce qu'il doit aux contribuables et à l'Etat français", a martelé dimanche 20 mars le ministre de l'Economie et des Finances, Bruno Le Maire, invité du "Grand Jury" RTL/Le Figaro/LCI. "Toutes les procédures sont déjà engagées par la direction générale des finances publiques, McKinsey paiera", a ajouté le ministre.

Le Maire juge "légitime" le recours "ponctuel" aux cabinets de conseil

Dans un document diffusé jeudi, la commission d'enquête du Sénat sur l'influence des cabinets de conseil sur les politiques publiques a accusé les entités françaises du cabinet McKinsey de n'avoir versé aucun impôt sur les sociétés entre 2011 et 2020. McKinsey a assuré respecter "l'ensemble des règles fiscales et sociales françaises applicables" et dit avoir payé l'impôt sur les sociétés "les années où le cabinet a réalisé des bénéfices en France".

Trois jours après la publication du rapport final de la commission d'enquête du Sénat, qui qualifie le recours aux cabinets de conseil de "phénomène tentaculaire" au sein de l'Etat, Bruno Le Maire a jugé "légitime" de faire appel à ces derniers pour des "missions ponctuelles".

"Un Etat qui fonctionne bien, c'est un Etat recentré sur ses missions essentielles. Qu'on fasse appel à des spécialistes sur certains sujets, ça me paraît aussi un principe de bonne gestion", a-t-il poursuivi. Mais "s'il y a des dérives, qu'on estime que ces prestations vont trop loin, que le recours aux cabinets de conseil est excessif, nous recentrerons ces activités", a concédé Bruno Le Maire.

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