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Paris : Nathalie Kosciusko-Morizet conduite à l'hôpital pour un malaise après une agression sur un marché

L'ancienne ministre a perdu connaissance durant plusieurs minutes, jeudi matin, à la suite d'une chute due à une altercation sur un marché du 5e arrondissement de la capitale. Le parquet de Paris a ouvert une enquête.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 15/06/2017 10:56 Mis à jour le 19/06/2017 20:33

Temps de lecture : 2min

Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juin 2017 à Paris, lors de son altercation avec un homme. Le cliché a été pris quelques secondes avant que l'ancienne ministre chute à terre.  (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP) — Nathalie Kosciusko-Morizet, le 15 juin 2017 à Paris, lors de son altercation avec un homme. Le cliché a été pris quelques secondes avant que l'ancienne ministre chute à terre. (GEOFFROY VAN DER HASSELT / AFP)

Nathalie Kosciusko-Morizet, candidate LR aux législatives à Paris, est tombée et a perdu connaissance durant plusieurs minutes, jeudi 15 juin, après une altercation avec un passant. L'homme qui l'a agressée n'a pas été retrouvé. Le parquet de Paris a ouvert une enquête pour "violences volontaires".

Nathalie Kosciusko-Morizet était alors en campagne sur un marché dans le 5e arrondissement de la capitale. L'ancienne ministre, en ballottage défavorable dans la 2e circonscription de Paris face à un candidat de La République en marche, distribuait des tracts lorsqu'un homme d'une cinquantaine d'années les lui a pris pour les lui envoyer au visage, la traitant notamment de "bobo de merde".

Conduite à l'hôpital Cochin par les pompiers

NKM, déséquilibrée, a chuté sur le sol et s'est cogné la tête. Elle a perdu connaissance durant plusieurs minutes, sous une forte chaleur. Les pompiers sont intervenus, sur ce marché situé place Maubert, et elle a repris connaissance. Se tenant la tête, elle a été installée dans leur camion et conduite à l'hôpital Cochin.

Après cette altercation, l'homme qui l'a agressée est parti en courant vers la bouche de métro la plus proche. "C'est votre faute si on a Hidalgo aujourd'hui comme maire" à Paris, lui avait-il dit, lançant également : "Retournez dans l'Essonne !", dont elle est députée actuellement.

Son adversaire suspend sa campagne

Immédiatement après la publication de cette information, les soutiens ont afflué sur Twitter. Gilles Le Gendre (LREM), le candidat opposé à NKM pour le second tour de ces législatives, s'est dit "navré" par cette "altercation" et a souhaité à la candidate "de se rétablir très vite". Il a ensuite annoncé la suspension de sa campagne.

Je condamne à nouveau fermement l'agression dont a été victime @nk_m et je suspends ma campagne électorale.
— Gilles Le Gendre (@GillesLeGendre) 15 juin 2017

Je condamne avec la plus grande fermeté l'agression dont a été victime @nk_m. C'est un acte lâche et intolérable. #NKM
— Anne Hidalgo (@Anne_Hidalgo) 15 juin 2017

Témoignage d'amitié et de soutien à NKM qui mène un combat courageux. Nous avons besoin d'elle. Vœu de prompt rétablissement.
— Alain Juppé (@alainjuppe) 15 juin 2017

Le Premier ministre, Edouard Philippe, a rendu visite à Nathalie Kosciusko-Morizet à l'hôpital, à la mi-journée. Condamnant un "acte d'une violence insupportable", il lui a adressé ses "vœux de rétablissement".