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Les femmes maires, une espèce rare dans les grandes villes

Selon Slate, seules six femmes dirigent désormais des villes de plus de 100 000 habitants en France. 

Article rédigé par Julie Rasplus
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
La socialiste Anne Hidalgo est élue maire de Paris, le 30 mars 2014. (JOEL SAGET / AFP)

Johanna Rolland à Nantes, Anne Hidalgo à Paris ou Nathalie Appéré à Rennes. Elles ont rejoint, dimanche 30 mars à l'issue du second tour des élections municipales, le club très restreint des femmes élues à la tête d'une ville de plus de 100 000 habitants.

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Le site Slate a fait le décompte : dans les 41 villes qui dépassent la centaine de milliers d'habitants, cinq maires sur six sont des hommes. Au lendemain du second tour, on y dénombre seulement six femmes maires, un chiffre inchangé depuis 2008. Il s'agit de Nathalie Appéré (Rennes), Martine Aubry (Lille), Brigitte Fouré (Amiens), Anne Hidalgo (Paris), Maryse Joissains-Masini (Aix-en-Provence) et  Johanna Rolland (Nantes).

Peu de femmes à la tête de grandes villes dans le monde

Pour ces municipales, la loi du 17 mai 2013 obligeait les candidats à présenter des listes respectant la parité dans les villes de plus de 1 000 habitants. Mais selon le Haut Conseil à l'égalité entre les femmes et les hommes, seulement 17,1% de femmes étaient têtes de liste pour ces municipales. 

Cette absence des femmes à la tête de grandes villes n'est cependant pas l'apanage de la France, relève TV5 Monde. Ailleurs dans le monde, elles ne sont pas plus nombreuses, signale la chaîne en citant les exemples de Letizia Moratti à Milan (Italie), Ana Botella à Madrid (Espagne), Patricia de Lille au Cap (Afrique du Sud), Fumiko Hayashi à Yokohama (Japon) ou Celia Wade-Brown à Wellington (Nouvelle-Zélande). Une poignée. 

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