: Vidéo François Hollande, l'abstention, le soleil... Quand les perdants du premier tour des législatives se cherchent des excuses
Déçus par le résultat de leur parti ou carrément éliminés, ces candidats accusent tour à tour des électeurs "à vomir", l'ancien président ou encore le beau temps dominical.
Ils ont raté leur coup, mais vraiment, ce n'est pas de leur faute. Après le premier tour des élections législatives du dimanche 11 juin, certains candidats et responsables politiques sont tristes, d'autres très en colère, au point de se chercher des excuses, quand ils ne désignent pas ouvertement un coupable.
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Même parmi les candidats largement qualifiés pour le second tour, certains déplorent le score décevant de leur formation. C'est le cas des frontistes Marine Le Pen, Florian Philippot ou encore Stéphane Ravier, qui dénoncent tour à tour "le mode de scrutin", "l'abstention" et même "le soleil", pour justifier la contre-performance du Front national, qui rate son objectif.
"Hollande nous a fait tout perdre"
Pour Thierry Mariani, du parti Les Républicains, battu au premier tour dans la 11e circonscription des Français de l'étranger, c'est la faute des électeurs. Des ingrats, qui n'accordent "aucune reconnaissance" au travail des députés. Henri Guaino, éliminé dans la 2e circonscription de Paris, va jusqu'à considérer que l'électorat de la capitale est "à vomir".
A gauche, chez les frondeurs, le coupable est tout trouvé : il s'agit de l'ancien président François Hollande. "On avait tout en 2012 : le Sénat, l’Assemblée, les villes, les régions, s'emporte Gérard Filoche, membre du Parti socialiste. Hollande nous a fait tout perdre."
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