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Union à gauche : "Il y aura des dispositions" pour empêcher et exclure les candidatures dissidentes, selon Adrien Quatennens

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Article rédigé par franceinfo
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Le coordinateur national de La France insoumise affirme que "chaque formation sera engagée" à exclure de potentiels dissidents.

Alors que le PS et LFI ont un accord de principe, qui doit être validé par le conseil national du PS, pour les législatives des 12 et 19 juin prochains, "on peut craindre des dissidences", reconnaît sur franceinfo le coordinateur de La France insoumise Adrien Quatennens. "Mais il y aura des dispositions" pour l'empêcher, assure-t-il.

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"Le principe d'un accord c'est aussi que les formations soient en capacité de les faire respecter. On ne peut pas tolérer qu'on passe un accord sur une répartition et qu'il y ait des dissidences." Adrien Quatennens affirme que "chaque formation sera engagée" à exclure de potentiels dissidents. "Mais je pense qu'on peut faire confiance et, qu'en sincérité, on se hisse à la hauteur du moment."

"On a fait ce qu'il fallait" sur les circonscriptions

Les délégations "insoumises" et socialistes "ont discuté jusqu'à tôt ce matin" pour conclure "un accord politique global, stratégique, programmatique et historique", explique Adrien Quatennens. "On a fait ce qu'il fallait" au niveau du nombre de circonscriptions laissées au PS, estime-t-il sans préciser leur nombre. "C'est plus que la proportionnelle strice à la présidentielle." Des cadres du PS affirment à franceinfo que l'accord porte sur 70 candidats socialistes. "Nous avons tenu compte de l'implantation territoriale des différentes formations politiques", affirme le coordinateur de LFI.


"Ce n'est pas un simple accord électoral, sinon on aurait discuté moins longtemps", explique Adrien Quatennens. Il affirme que le programme de l'Avenir en commun, avec des mesures telles que l'augmentation du Smic à 1 400 euros, la retraite à 60 ans, la planification écologique, mais aussi la désobéissance à certains traités européens, a été approuvé par la délégation socialiste.

"On n'a discuté des circonscriptions qu'à la condition et après avoir vérifié qu'il n'y avait pas de blocage sur les points qui pouvaient peut-être apparaître bloquants."

Adrien Quatennens

à franceinfo


"Nous nous sommes fixés un but ample. On ne va pas à la bataille des législatives simplement pour résister à Emmanuel Macron, a enfin affirmé Adrien Quatennens. Les 12 et 19 juin prochains, il peut et doit être battu avec une majorité pour gouverner sur notre programme de rupture, mais aussi de gouvernement. Cela fait cinq ans que nous nous préparons à gouverner. Le second tour de la présidentielle n'a rien réglé et a empêché les grandes ruptures sociales, écologiques et démocratiques urgentes."

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