Législatives : Yaël Braun-Pivet "aspire à redevenir présidente de l'Assemblée nationale"

Elle se représente dans les Yvelines sous la bannière d'Ensemble! et plaide pour une coalition républicaine.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
La députée sortante des Yvelines, candidate à sa réélection, Yaël Braun-Pivert, le 21 juin 2024 sur France Bleu. (FRANCE BLEU / RADIO FRANCE)

"J'aspire à redevenir présidente de l'Assemblée nationale", affirme Yaël Braun-Pivet vendredi 21 juin dans Ma France sur France Bleu, si elle est élue aux élections législatives anticipées des 30 juin et 7 juillet. "Je suis en capacité de faire dialoguer les différentes forces politiques qui existent dans notre pays, les oppositions l'ont toujours reconnu", estime-t-elle.

La députée sortante des Yvelines, candidate (Ensemble!) dans la 5e circonscription, plaide d'ailleurs pour "une nouvelle coalition républicaine" à l'Assemblée nationale, avec "les forces politiques qui partagent une même vision de l'intérêt général". "Il faut de la coalition pour créer un dialogue politique, il faut aussi avoir un dialogue avec les organisations syndicales, il faut mieux les intégrer quand nous légiférons et il faut aussi avoir un dialogue continu avec les citoyens", insiste Yaël Braun-Pivet.

Yaël Braun-Pivet assure que des discussions sont en cours, "avec Édouard Philippe, avec le MoDem, avec Les Républicains". Elle renvoie dos à dos le Rassemblement national "qui dit si je gouverne je gouvernerai seul" et La Fance insoumise "qui bordélise, qui ne respecte pas les institutions et les Français et qui veut construire contre, ou plutôt détruire."

"Un pouvoir trop vertical"

À la question de savoir si Emmanuel Macron s'est coupé du lien avec les Français, la présidente de l'Assemblée nationale répond : "Je crois, oui, je crois profondément que nous ne consultons pas assez les Français". "Il est vrai qu'on a bien souvent eu un pouvoir trop vertical", tacle Yaël Braun-Pivet. C'est, selon elle, ce qui explique notamment "la colère" et "l'inquiétude" des électeurs. "Ils sont furieux, ils ne comprennent pas bien la décision" de dissoudre l'Assemblée, "ils ne comprennent pas bien l'instabilité et ils ont peur pour l'avenir du pays, pour cette France où les gens se parlent, construisent ensemble, malgré leurs différences", poursuit Yaël Braun-Pivet. "Ils assistent à une France qui est en train de se diviser", déplore-t-elle, convaincue "qu'il nous faut réconcilier la politique avec les citoyens".

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.