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Législatives : Jacqueline Dubois candidate en Dordogne face à Jérôme Peyrat, dont l'investiture contestée "affaiblit LREM"

La députée sortante de la quatrième circonscription de Dordogne a finalement choisi de se représenter avec le soutien de l'Alliance centriste. Elle estime que l'investiture de Jérôme Peyrat dans sa circonscription "affaiblit LREM".

Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Périgord
Radio France
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Jacqueline Dubois, députée sortante de la quatrième circonscription de Dordogne, le 15 février 2021. (THIBAULT DELMARLE / RADIO FRANCE)

Jacqueline Dubois, députée sortante de la quatrième circonscription de Dordogne, a annoncé mercredi 18 mai sur France Bleu Périgord qu'elle se représentait, contre l'avis de son parti, LREM, qui  investi à sa place Jérôme Peyrat sous l'étiquette Ensemble.

Cette investiture est contestée par des militants des comités locaux de LREM qui s'interrogent sur la légitimité de l'ancien conseiller de l'Élysée, condamné pour violences conjugales en 2020. Jacqueline Dubois a pris "le temps de la réflexion" avant de se décider.  "Il m'a dit au téléphone : 'tu es en colère là, mais tu verras demain ça ira mieux, raconte-telle sur France Bleu. Et bien ça va mieux, et je suis candidate." Jacqueline Dubois précise qu'elle se présente avec le soutien de l'Alliance centriste, "un parti politique proche de la majorité présidentielle sans s'y confondre".

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La candidature de Jérôme Peyrat "affaiblit la République en marche", juge la députée sortante. L'ancien conseiller d'Emmanuel Macron à l'Élysée a été condamné en septembre 2020 à une amende de 3 000 euros avec sursis dans une affaire de violence envers une ex-compagne.

"Je ne suis pas un Playmobil, ni un godillot, ni un Bisounours. Ma candidature est peut-être dissidente mais elle est légitime."

Jacqueline Peyrat

à France Bleu Périgord

Alors que Stanislas Guerini, délégué général de La République en marche (LREM), déclarait le matin-même sur franceinfo "c'est un honnête homme, je ne le crois pas capable de violences sur les femmes", Jacqueline Dubois estime au contraire que "son honneur serait de se retirer". Car "il a fait une triple erreur". La première erreur, c'est de "sous-estimer l'impact de sa condamnation, la deuxième erreur, ça a été une trahison d'une amitié [la sienne], la troisième c'est de me sous-estimer".

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