Après la vague En Marche qui a douché les espoirs des partis traditionnels, LR et PS, et mené aux portes de l'Assemblée une large fournée de nouveaux venus, c'est toute une génération d'hommes politiques qui prend sa retraite. "À commencer par des dizaines de caciques du Parti socialiste. La liste des battus dès le premier tour est impressionnante. Outre, le trio Cambadélis-Hamon-Philipetti, il y aussi Élisabeth Guigou, [...] et le chef de file des frondeurs Christian Paul, ou François Lamy, proche de Martine Aubry", énumère Catherine Demangeat du service politique de France 3.Tous victimes du "dégagisme""Les écologistes sont aussi victimes de ce dégagisme. Exit Cécile Duflot et Emmanuelle Cosse. À droite, Henri Guaino est éliminé et très amer. Jusqu'à dire que l'électorat de sa circonscription est 'à vomir'", relate la journaliste politique.