Elections législatives 2024 : Marion Maréchal déplore "un changement de position" du RN qui "refuse le principe d'un accord" avec Reconquête

Lundi, elle avait été reçue par Marine Le Pen et Jordan Bardella au siège du RN. Mais cette formation a finalement rejeté tout chemin commun, selon la vice-présidente de Reconquête.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Marion Maréchal, vice-présidente de Reconquête, lors d'une conférence de presse devant le siège du RN, le 10 juin 2024 à Paris. (SERGE TENANI / HANS LUCAS / AFP)

Le scénario d'une alliance d'extrême droite a fait long feu. Marion Maréchal a déploré, mardi 11 juin, "un changement de position" du RN qui "refuse le principe même d'un accord" avec son parti, Reconquête, dans le cadre des élections législatives des 30 juin et 7 juillet. "Malgré mes tentatives de négociation, le regrettable argument qui m'a été avancé (est) qu'ils ne souhaitent aucune association directe ou indirecte avec Eric Zemmour", a expliqué dans un communiqué celle qui dirigeait la liste zemmouriste aux élections européennes.

Lundi, Marion Maréchal avait rencontré Jordan Bardella et Marine Le Pen au siège du RN. A l'issue de cette entrevue, le président du parti à la flamme avait souligné que sa concurrente d'hier avait "fait preuve durant toute la campagne d'une démarche et d'une attitude constructives à l'égard du Rassemblement national", tout en glissant que ça n'avait "pas été le cas d'Eric Zemmour".

L'ombre d'Eric Zemmour dans les discussions

Marion Maréchal avait pour sa part exprimé son "souhait ardent" de "trouver le moyen de nous rassembler" avec le parti lepéniste. Elle devait "en discuter" mardi après-midi avec Eric Zemmour, le président de son parti Reconquête, sur fond d'inimitié notoire entre les deux partis. "Alors que nous étions sur le point de finaliser un accord prévoyant la représentation des 1,4 million d'électeurs de Reconquête aux élections européennes dans une coalition législative, Jordan Bardella m'a informée [mardi] après-midi d'un changement de position", a-t-elle écrit dans son communiqué.

"Cette décision soudaine et contradictoire avec nos nombreux échanges et travaux préparatoires n'est pas à la hauteur des événements et de l'espoir suscité parmi les Français", a-t-elle ajouté.

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