Législatives 2024 : les procurations plébiscitées, à qui profitera la mobilisation ?

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À près d'une semaine du premier tour des élections législatives, de nombreux Français optent pour la procuration afin de ne pas manquer le scrutin. Une mobilisation dont les candidats pourraient tirer partie.
Législatives 2024 : les procurations plébiscitées, à qui profitera la mobilisation ? À près d'une semaine du premier tour des élections législatives, de nombreux Français optent pour la procuration afin de ne pas manquer le scrutin. Une mobilisation dont les candidats pourraient tirer partie. (franceinfo)
Article rédigé par franceinfo - S. Soubane, N. Dahan, A. Lépinay, G. Liaboeuf
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À près d'une semaine du premier tour des élections législatives, de nombreux Français optent pour la procuration afin de ne pas manquer le scrutin. C'est le cas à Marseille (Bouches-du-Rhône), ou encore Bordeaux (Gironde). Une mobilisation dont les candidats pourraient tirer parti.

Tout électeur qui souhaite voter par procuration doit passer dans un commissariat, un poste de gendarmerie ou à l'accueil d'un tribunal, notamment pour faire certifier son identité. Les procurations affluent avant les élections législatives des 30 juin et 7 juillet. Devant le commissariat de Marseille (Bouches-du-Rhône), mardi 18 juin, une longue file d'attente. "Je n'ai jamais voté avant, donc là, je me suis dit que c'était quand même important", explique un jeune homme, habituellement abstentionniste.

À Bordeaux (Gironde), un bus dédié est même installé devant le commissariat. Il est conseillé de ne pas aller faire valider sa procuration un samedi, jour le plus chargé, mais aussi de remplir préalablement le formulaire sur Internet.

Des partis favorisés

Officiellement, il n'existe pas de date limite pour établir sa demande de vote par procuration. Dans les faits, les personnes qui s'occuperont des démarches la veille du scrutin auront peu de chances de voir leur bulletin comptabilisé. Plus de 400 000 procurations ont été validées entre les 10 et 17 juin, d'après le ministère de l'Intérieur. Selon Benjamin Morel, politologue, la gauche pourrait être favorisée par cet élan : "Cette surmobilisation, on la voit plutôt aujourd'hui au sein des gauches. Cela peut avoir comme effet une multiplication des duels gauche-RN", explique-t-il.

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