Dissolution de l'Assemblée nationale : les candidatures pour les législatives anticipées devront être déposées au plus tard le 16 juin

En ce qui concerne la campagne des candidats à ces élections législatives, le décompte des temps de parole débutera mardi à 6 heures, a annoncé l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel.
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions
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Une personne consulte la liste d'émargement lors des élections européennes, le 9 juin 2024, dans un bureau de vote du Puy-en-Velay (Haute-Loire). (MARIE JULLIARD / HANS LUCAS / AFP)

Les partis sont désormais fixés. Les dépôts de candidatures aux élections législatives anticipées convoquées par Emmanuel Macron devront se faire entre le mercredi 12 et le dimanche 16 juin, selon un décret présidentiel paru lundi 10 juin au Journal officiel. Le texte précise également la date du début de la campagne électorale, fixée au lundi 17 juin "à zéro heure".

Le président de la République a fixé le premier tour au 30 juin, soit tout juste 20 jours après le décret de dissolution de l'Assemblée nationale signé lundi, dans la foulée de l'annonce des résultats des élections européennes, marquées par un score historique du Rassemblement national. Le second tour aura lieu le 7 juillet.

Le décompte des temps de parole à partir de mardi 

Concernant la campagne pour ces législatives anticipées, le décompte des temps de parole des partis politiques à la télévision et à la radio débutera mardi à 6 heures, a décidé l'Arcom, le régulateur de l'audiovisuel. "Normalement, nos recommandations [sur le temps de parole] prennent effet six semaines avant le scrutin, mais là, par définition, ça n'est pas possible", a déclaré à l'AFP le président de l'Arcom, Roch-Olivier Maistre. Le régulateur a adopté sa recommandation lundi après-midi et elle sera publiée mardi au Journal officiel.

Le principe qui s'appliquera est celui de l'équité entre les partis selon leur représentativité et non de l'égalité stricte. Dans ce cas de figure, le temps d'antenne dépend des résultats des partis aux précédentes élections (dont les dernières législatives de 2022 et les européennes), des sondages et de leur capacité à "animer la campagne" (via par exemple des réunions publiques).

Les télévisions et les radios devront veiller à accorder aux candidats et aux partis un "accès équitable" à leur antenne. Pour cela, elles vont décompter les temps de parole des candidats, de leur parti et de leurs soutiens, et les transmettre à l'Arcom pour contrôle.

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