Cet article date de plus de sept ans.

Consultation des "Insoumis" : deux tiers d'entre eux refusent de voter pour Macron

Publié
Temps de lecture : 1min - vidéo : 1min
Consultation des "Insoumis" : deux tiers d'entre eux refusent de voter pour Macron
Consultation des "Insoumis" : deux tiers d'entre eux refusent de voter pour Macron Consultation des "Insoumis" : deux tiers d'entre eux refusent de voter pour Macron
Article rédigé par France 2
France Télévisions
Ce mardi 2 mai, c'était l'heure des résultats de la consultation des militants de la France insoumise de Jean-Luc Mélenchon sur la conduite à tenir au second tour. 243 000 personnes se sont exprimées : près des deux tiers refusent de voter pour Emmanuel Macron. 

Les militants de la France insoumise se sont prononcés et le résultat est tombé ce mardi 2 mai. Près de deux tiers d'entre eux refusent de voter pour Emmanuel Macron au second tour de la présidentielle. "On s'en doutait un peu car il y a des amis qui se disent : 'On a manifesté contre la loi El Khomri, et Emmanuel Macron est un ardant défenseur de cette loi'", explique Alexis Corbière, porte-parole du Jean-Luc Mélenchon. Dans le détail, sur les 243 000 participants, 36% choisissent le vote blanc ou nul, 29% l'abstention, seulement 34% le candidat d'En marche !.

"Je n'ai pas envie de voter contre mes convictions"

Cet après-midi, à Toulouse (Haute-Garonne) ou Montpellier (Hérault), certains électeurs de Jean-Luc Mélenchon assument leur choix : ni Marine Le Pen, ni Emmanuel Macron. "Je n'ai pas envie de voter contre mes convictions, tout ce qui définit Macron, c'est tout ce que je déteste", assure une jeune femme. "Moi je voterai nul ou blanc. Je ne vais pas voter pour l'un ou pour l’autre, c'est choisir entre la peste et le choléra", ajoute un jeune homme. D'autres affichent une priorité, faire barrage au Front national : "Je vais voter pour Macron, non par adhésion (...) mais parce que je veux absolument pas que le FN passe". Une consultation qui n'a pas vocation à devenir une consigne de vote.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.