Augmentation du SMIC à 1 600 euros : Manuel Bompard confirme la mise en place d'"une caisse de péréquation" pour "faire payer davantage les grandes entreprises"

Le coordinateur national de la France insoumise était l'invité du "8h30 franceinfo".
Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Manuel Bompard, coordinateur national de La France insoumise, le 27 juin 2024, sur franceinfo. (FRANCEINFO - RADIO FRANCE)

Manuel Bompard, coordinateur national de la France insoumise, député sortant des Bouches-du-Rhône, a confirmé jeudi 27 juin sur franceinfo la mise en place d'"une caisse de péréquation" permettant de "mutualiser la contribution sociale entre grandes et petites entreprises" alors que le Nouveau Front populaire souhaite augmenter le SMIC s'il accède au pouvoir au lendemain des législatives.

Dans son programme commun, la gauche souhaite redonner du pouvoir d'achat aux Français en augmentant notamment le SMIC à 1 600 euros et en haussant le point d'indice des fonctionnaires. Les partis d'opposition à la gauche et les représentants des TPE et PME alertent sur une mesure, selon eux, destructrice d'emploi. "Si vous augmentez le SMIC et vous augmentez les bas salaires, c'est de l'argent qui est réinjecté immédiatement dans la consommation populaire", répond Manuel Bompard. Selon lui, les petites entreprises "vont être les premières à bénéficier de l'augmentation du SMIC parce que ça va remplir leurs carnets de commandes", assure-t-il.

Manuel Bompard assure que les "grandes entreprises n'auront aucune difficulté à augmenter le SMIC". Mais pour soutenir les PME et TPE dans cette démarche, le Nouveau Front populaire souhaite "mettre en place une caisse de péréquation" pour "faire payer davantage les grandes entreprises" en termes de cotisations "parce qu'elles en ont les moyens et moins les petites et moyennes entreprises", a-t-il expliqué. La France insoumise avait déjà tenté de proposer l'augmentation du SMIC à 1 600 euros et la mise en place d'une caisse de péréquation dans une proposition de texte dans le cadre de sa journée d'initiative parlementaire en novembre 2022. Le texte a été rejeté par la commission des affaires sociales de l'Assemblée nationale.

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