Vidéo Pour Anne Magnien, les entreprises ont "besoin de la rue pour faire de la pub"

Du passage piéton au lampadaire en passant par la bouche de métro, dans son livre, Anne Magnien retrace les meilleures campagnes de cette nouvelle forme de publicité appelée le marketing guérilla. "Dans la rue on est sûr d'épater les gens. Sauf que cela peut être intrusif. Donc on va chercher à se rendre utile et peut-être peindre le passage piéton", déclare la spécialiste de la publicité, jeudi 26 octobre, sur le plateau de ": l'éco". 

"Provoquer l'émotion"

"Souvent ce sont les petites marques avec des petits budgets qui vont trouver le moyen de se faire remarquer en s'appuyant sur tous les éléments du décor urbain", ajoute Anne Magnien. 

Votre livre fait la pub de la pub car, au quotidien elle est avant tout envahissante et répétitive non ? Elle répond à la Question qui fâche : "je fais la critique de la pub. Elle est banale et répétitive sur les grands médias mais c'est pour cela que nous avons inventé la pub de rue pour sortir de cette publiphobie qui est insupportable." 

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Anne Magnien a choisi The dock of the bay d'Otis Redding.

":L'éco" vous donne rendez-vous du lundi au jeudi à 9h20 sur Franceinfo.