: Vidéo Eau : "Toute entreprise internationale s’accommode mal du protectionnisme" selon Antoine Frérot

"Toute entreprise qui travaille à l’international s’accommode mal du protectionnisme. Nos services sont des services locaux : sur les 10.000 salariés de Veolia aux Etats-Unis il y a 2 français seulement" c’est Antoine Frérot, président-directeur général de Veolia, qui l’affirme lundi 9 janvier dans ":L’éco".

Il poursuit sur la gestion de l’eau, une technologie devenue elle aussi 3.0 : "on peut suivre les consommations chaque minute, de chaque client. Hier par exemple, votre consommation d’eau s’est décalée par rapport à ce que vous consommez normalement, vous êtes immédiatement alerté. On vous indique qu’il y a sans doute une fuite. Une petite fuite dans vos toilettes ca double votre consommation d’eau donc ça double votre facture !"

"Veolia ne vend pas de l’eau, Veolia vend des services"

En réponse à la Question qui fâche concernant le coût de l’eau, Antoine Frérot riposte: "Veolia ne vend pas de l’eau, Veolia vend des services liés à l’eau : le fait de l’amener chez vous, de la rendre potable, de garantir sa sécurité sanitaire 24H/24, de venir la chercher tous les soirs. Dans tous les logements français il rentre à peu près 500 litres d’eau par jour et tout ça pour combien ? 1 euro par jour et par famille. Non ce n’est pas cher ! Et surtout l’eau c’est très technique."

Comme à son habitude, Jean-Paul Chapel termine l’interview par la chanson préférée de l’invité. Antoine Frérot a choisi L’estaca, de Lluís Llach dans sa version live au Palais des sports de Barcelone en 1976. Il justifie ce choix : "j’avais 18 ans quand Lluís Llach a chanté cette chanson, c’était l’hymne des catalans en exil pendant la dictature franquiste. Il est allé la chanter pour fêter la liberté, on peut communier avec les autres dans la joie et la liberté retrouvée." 

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