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Violences faites aux femmes : Valérie Pécresse regrette que "le féminicide ne soit pas reconnu par la loi"

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pécresse pécresse (France 2)
Article rédigé par France 2
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Valérie Pécresse, présidente de la région Ile-de-France, est l'invitée des "4 Vérités" de France 2 lundi 25 novembre.

Des milliers de personnes ont manifesté samedi 23 novembre contre les violences faites aux femmes et Édouard Philippe doit annoncer lundi une quarantaine de mesures clôturant le Grenelle des violences conjugales.

"Cette grande cause doit nous rassembler tous, par-delà les clivages partisans. Je suis très fière de voir que la région Ile-de-France est en pointe avec 200 logements par an pour les femmes victimes et le Téléphone grand danger généralisé dans tous les départements de la région. Il faut aller beaucoup plus loin. J'ai proposé au gouvernement que la Région forme 3 500 policiers pour le recueil des plaintes", commente Valérie Pécresse lundi matin.

"J'aurais aimé que le meurtre d'une femme parce qu'elle est une femme, le féminicide, soit reconnu par la loi", regrette-t-elle dans les "4 Vérités".

Une réforme des retraites "à clarifier"

Dans son livre Et c'est cela qui changea tout, la présidente de la région Ile-de-France raconte que les patrons de Google et de Coca-Cola l'ont prise pour l'épouse d'Édouard Philippe lors d'un forum économique. "Je ne fais de la politique que parce qu'on m'a refusé trois emplois lorsque j'étais enceinte", écrit-elle également. "Il y a une vraie prise de conscience, mais les choses n'avancent pas assez vite. C'est pourquoi je plaide pour un congé de paternité obligatoire".

Avant la grève du 5 décembre, le sénateur LR Bruno Retailleau veut réquisitionner du personnel gréviste des transports publics. Valérie Pécresse soutient cette démarche controversée. "S'il n'y a pas de service minimum, les voyageurs seront remboursés", ajoute-t-elle, réclamant un service garanti aux heures de pointe.
Et de conclure : "Je ne soutiendrai pas le blocage du pays, mais le gouvernement doit faire des gestes, clarifier des choses" sur sa réforme des retraites.

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