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Vidéo Le député François Ruffin invite un cheminot à prendre la parole sur le plateau d'"On n'est pas couché"

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Durée de la vidéo : 4 min
François Ruffin invite un cheminot sur le plateau d'ONPC
François Ruffin invite un cheminot sur le plateau d'ONPC François Ruffin invite un cheminot sur le plateau d'ONPC
Article rédigé par franceinfo
France Télévisions

Invité de l'émission de France 2, le député de La France insoumise a donné la parole à des salariés en lutte pour défendre leurs droits sociaux.

"Mon objectif, c'est de 'parler pour' mais aussi parfois de laisser la parole, donner des visages à des combats." Invité de l'émission "On n'est pas couché", samedi 14 avril sur France 2, le député insoumis François Ruffin a choisi de donner la parole à des salariés qui luttent pour leurs droits sociaux et qui l'avaient accompagné dans le public.

L'élu a d'abord donné la parole à un cheminot de la SNCF encarté à la CGT. Alexandre, guichetier à la gare de Melun (Seine-et-Marne), 1 800 euros de salaire net avantages compris, s'est insurgé contre le traitement réservé selon lui à sa profession dans les médias. "On essaie de nous dire que le cheminot est un fainéant. Le cheminot n'est pas un fainéant", a-t-il lancé avant de détailler ses conditions de travail.

"Le cheminot, il se lève à 3 heures du matin"

"Je défie n'importe qui de me dire quels sont nos avantages, car même l'emploi à vie ça n'existe pas à la SNCF", s'est-il exclamé. "Le cheminot, il se lève à 3 heures du matin comme la plupart des Français qui commencent tôt. A 5h30, on est dans les gares pour les ouvrir. Si aujourd'hui je fais grève et que je me permets de perdre 70 euros par jour, c'est pas pour mes droits mais pour offrir aux usagers un service public de qualité."

François Ruffin a également donné la parole à une salariée de Carrefour, où 2 400 postes sont menacés. "On a des conditions de travail de pires en pires dans la grande distribution. On a des salaires de misère. Une caissière à temps plein gagne entre 1 200 et 1 300 euros net. Quand vous devez payer un loyer de 600 euros, la garde des enfants... c'est très compliqué pour vivre", s'est indignée Zohra. "Avant on devait travailler pour vivre, mais aujourd'hui on vit pour travailler. On passe notre journée au boulot du matin au soir. Et bientôt c'est les dimanches. Mais on va vivre quand, nous, les salariés ?"

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