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Vidéo Grève à la SNCF : "J'entends autant les grévistes que ceux qui n'acceptent pas cette grève", déclare Edouard Philippe

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Edouard Philippe sur la SNCF : "Le statu quo n'est pas acceptable"
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Article rédigé par franceinfo
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Le Premier ministre s'est montré offensif, alors que le premier jour de mobilisation nationale des cheminots a entraîné de très fortes perturbations sur le trafic.

"Je dois dire que j'entends autant les grévistes, qui parfois le disent avec vigueur, que ceux qui n'acceptent pas cette grève." Edouard Philippe a pris un ton offensif lors des questions au gouvernement, mardi 3 avril à l'Assemblée nationale, alors que la grève vient de débuter à la SNCF. "Les millions de Français qui veulent se déplacer doivent être entendus !", a déclaré le Premier ministre.

"Je respecte les grévistes car le droit de grève est un droit constitutionnellement garanti. (...) Mais si les grévistes doivent être respectés, les millions de Français qui veulent aller à leur travail parce qu'ils n'ont pas le choix, parce qu'ils veulent aller travailler, doivent également être respectés."

Une grève organisée "pour porter un impact maximal aux usagers"

Le premier jour de la mobilisation des cheminots a été suivi par 33,9%, selon les chiffres de la direction de la SNCF, et a entraîné de très fortes perturbations sur le trafic. Edouard Philippe estime par ailleurs que la grève a "été organisée pour porter un impact maximal aux usagers". Il a de nouveau défendu son projet de réforme, estimant que le "statu quo dans lequel nous sommes installés n'est pas tenable".

"Ce n'est pas une attaque contre ceux qui font vivre le service public ferroviaire, a-t-il poursuivi, visiblement remonté. C'est un constat : il se dégrade et il se dégrade rapidement. Nous mettons 22% en plus d'argent public aujourd'hui qu'il y a dix ans et pourtant nous avons tous le sentiment, à juste titre, que la qualité du service se dégrade".

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