SNCF : quelle stratégie commerciale en temps de grève ?
Focus sur les tarifs des trains, mais également des services de transport en car de la filiale de la SNCF. Et en temps de grève, ils sont en hausse.
Faute de trains, des milliers d'usagers ont opté pour le bus. Une aubaine pour les autocaristes, et notamment pour Ouibus, filiale de la SNCF. "Pendant les grèves, nous prenons la relève", peut-on lire sur leur site. Sauf que cette relève a un coût : les passagers ont vu le prix de leur billet s'envoler. Alors la filiiale de la SNCF profite-t-elle de la grève pour augmenter ses prix ?
"Les prix évoluent en fonction du remplissage"
France 2 a comparé les tarifs. Pour un Paris-Lille, le vendredi 13 avril - jour de grève - c'est 45 euros. Le même trajet à la même heure une semaine plus tard - hors grève - n'est plus qu'à 12 euros. Même constat sur un Rennes-Paris. La direction de la compagnie assume ses prix. "Notre grille tarifaire est précisément la même que celle des autres jours de l'année, selon Roland de Barbentane, directeur général de Ouibus. Simplement comme dans l'aérien, les prix évoluent en fonction du remplissage, et donc les tous derniers sièges vendus sont un peu plus chers". Chez les concurrents de Ouibus, même constat : les tarifs sont aussi plus élevés les jours de grève.
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