SNCF : dans le programme de stabilité envoyé à l'UE, il n'y a "rien sur la reprise de la dette"
Député et porte-parole du PS, Boris Vallaud était l'invité des "4 Vérités" de France 2 jeudi 19 avril.
"J'ai le sentiment qu'Emmanuel Macron ne voit pas la France en colère, qu'il ne la voit pas. C'est un gouvernement qui s'écoute plus qu'il n'écoute", a asséné le porte-parole du PS Boris Vallaud dans "Les 4 Vérités" jeudi 19 avril.
"Je suis ennuyé, car je ne sais pas si le président a le goût de la victoire ou le plaisir d'infliger des défaites aux uns et aux autres", poursuit-il.
Pour sortir du conflit à la SNCF, il faut "renouer le dialogue, un vrai dialogue à deux qui suppose des compromis, de faire réciproquement des efforts".
"Nous avons discuté hier soir à l'Assemblée nationale du programme de stabilité, le programme des finances publiques de la France qui est envoyé à Bruxelles, il n'y a rien sur la reprise de la dette", a lancé le député socialiste des Landes.
Notre-Dame-des-Landes "s'enlise"
L'Assemblée nationale a donné mercredi son feu vert au programme de stabilité budgétaire 2018-2022, qui sera envoyé à Bruxelles pour validation d'ici la fin avril.
"À qui le gouvernement ment-il ? À Bruxelles, aux Français, aux deux ?", s'est interrogé Boris Vallaud, assurant que "cette question n'est pas réglée en dépit des déclarations du président de la République", qui a affirmé que l'État reprendrait progressivement de la dette de la SNCF à partir du 1er janvier 2020.
S'agissant de Notre-Dame-des-Landes enfin, l'évacuation de la ZAD "s'enlise". Pour le socialiste, les Zadistes doivent saisir la main tendue par Nicolas Hulot.
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