La SNCF paie cher la grève contre la réforme des retraites
Le patron de la SNCF a dévoilé un manque à gagner provisoire de 400 millions d'euros entre les trains qui ne partent pas et les remboursements à effectuer.
Des gares parisiennes quasiment à l'arrêt au 20e jour de grève contre la réforme des retraites, mardi 24 décembre. Des perturbations qui poussent bon nombre de voyageurs à bouder le rail pour Noël. "Tout le monde fait autrement : voiture, covoiturage", explique une voyageuse. Ou à exiger réparation à la SNCF.
Deuxième mouvement social en deux ans
Résultat pour l'entreprise, le manque à gagner est important : 400 millions d'euros, soit près de 20 millions d'euros. "C'est déjà une somme considérable. Les comptes 2019 seront fortement impactés par ce conflit, d'autant plus qu'on n'est pas encore au bout du décompte", a indiqué le président de la SNCF Jean-Pierre Farandou. Les billets non vendus à cause de l'annulation des trains représentent la plus grosse perte financière. Viennent ensuite les remboursements et l'activité de fret qui ne peut être assurée normalement. Un nouveau coup dur pour l'entreprise, un an après les grèves perlées qui avaient coûté 790 millions d'euros.
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