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La CGT Cheminots affirme que Christophe Castaner a pu monter dans un train complet, l'élu assure ne pas avoir été privilégié

Le délégué général de La République en marche, Christophe Castaner, s'est vu accusé par la CGT Cheminots de Marseille d'avoir pu monter librement dans un train complet. L'élu conteste cette version et s'explique.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Christophe Castaner, délégué général de La République en marche et secrétaire d'Etat chargé des relations avec le Parlement. (JEAN-CHRISTOPHE BOURDILLAT / RADIO FRANCE)

A quelques heures du nouvel épisode de grève à la SNCF, la CGT Cheminots de Marseille a tweeté, dimanche 22 avril, que Christophe Castaner, délégué général de La République en marche, avait pu monter dans un TGV Marseille-Paris complet. Le tweet précise : "Alors que de nombreux usagers se sont vus refuser l'accès en cette veille de grève, Christophe Castaner s'est fait accompagner par l'accueil à Aix-en- Provence pour monter quand même à bord. Il y a les gens qui ne sont rien et les élites."

Le message est suivi d'une photo sur laquelle on voit monsieur Castaner couvert par cette phrase : "Même quand c'est complet, lui peut voyager. Christophe Castaner, un usager pas comme les autres."

L'information a été démentie par l'intéressé qui affirme à franceinfo qu'il devait prendre l'avion pour rejoindre Paris. Son vol ayant été annulé, il a dû se rabattre sur le train et réserver tardivement son billet : "L'afflux de demande était lié à l'annulation partielle d'un vol Air France suite à un incident technique." "Une vingtaine de personnes ont été débarquées", précise l'élu.

Accueilli par le responsable du train

Christophe Castaner explique qu'il n'est pas monté dans un train sans billet : "J'ai payé ma réservation avec ma carte bleue personnelle. J'ai voyagé en seconde comme d'autres personnes sans siège attribué." La réservation - tardive - ne lui a pas permis de voyager assis, mais l'élu déclare avoir tout de même "bien voyagé". Ce dernier ajoute qu'il a effectivement été accueilli par le responsable du train comme "c'est souvent l'usage", mais que ce dernier n'a pas fait de différence de statut.

Ce lundi 23 avril, un nouvel épisode de grève à la SNCF est annoncé, avec en moyenne deux TGV sur cinq, trois TER et Transiliens sur sept, mais seulement trois Intercités sur dix.

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