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Grèves : en Auvergne, "la plupart" des TER remplacés par des cars, l'équivalent de "1 train sur 10 en circulation" selon la FNAUT

La circulation des trains est encore fortement perturbée ce mardi, au 20e jour de grève contre la réforme des retraites. En Auvergne-Rhône-Alpes, l'équivalent d'un TER sur dix est en circulation. 

Article rédigé par franceinfo
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Voies de chemin de fer sur la ligne Lyon-Bourg en Bresse. (JOEL PHILIPPON / MAXPPP)

"C'est très compliqué", voire plus compliqué qu'annoncé en Auvergne-Rhône-Alpes, a assuré mardi 24 décembre sur franceinfo Anne-Marie Ghémard. La présidente régionale de la Fédération nationale des usagers des transports (FNAUT) a comptabilisé non pas 4 TER sur 10 comme prévu par la SNCF, mais plutôt 1 sur 10 pour ce 20e jour de la grève contre la réforme des retraites. La plupart des trains sont remplacés par des bus, qui n'ont "pas la même capacité, pas la même vitesse" qu'un train. "Qu'est-ce qu'on attend ? Le pourrissement ? Cela nous semble très dangereux", s'inquiète-t-elle.

Anne-Marie Ghémard s'en prend aussi à la communication de la SNCF. "Nous sommes prévenus la veille à 17h du plan de circulation, donc c'est très difficile. Il y a un peu moins de problème de transport dans la métropole de Lyon mais ceux qui habitent en dehors, qui doivent aller au travail, ou ceux qui veulent avoir une correspondance après leur TGV pour se rendre sur leur lieu de vacances, c'est très difficile", explique-t-elle.

Nous demandions une trêve de la grève, mais pas une trêve des négociations.

Anne-Marie Ghémard

à franceinfo

La présidente de la FNAUT en Auvergne-Rhône-Alpes est également remontée contre le gouvernement. Anne-Marie Ghémard ne comprend pas que les discussions pour trouver une sortie de crise soient interrompues pendant les fêtes. "Pourquoi il n'y a pas de négociations maintenant, pourquoi on attend le 7 janvier pour les premières réunions ? C'est la trêve ? Nous demandions une trêve de la grève, mais pas une trêve des négociations. Qu'est-ce qu'on attend ? Le pourrissement ? Cela nous semble très dangereux." 

"C'est critique pour les usagers qui travaillent, ceux qui vont dans les hôpitaux par exemple. C'est critique pour les automobilistes qui subissent plus de bouchons. Cette grève montre que tout le monde a besoin du train même les automobilistes qui ne prennent jamais le train. Si les trains ne fonctionnent pas, ils sont englués dans les bouchons", argumente Anne-Marie Ghémard.

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