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Grève SNCF : l'intersyndicale invitée à Matignon le 7 mai prochain

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Grève SNCF : l'intersyndicale invitée à Matignon le 7 mai prochain
Grève SNCF : l'intersyndicale invitée à Matignon le 7 mai prochain Grève SNCF : l'intersyndicale invitée à Matignon le 7 mai prochain (France 2)
Article rédigé par France 2
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En duplex depuis Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), la journaliste Astrid Mezmorian fait le point sur la réaction de l'intersyndicale SNCF à l'invitation d'Édouard Philippe formulée ce mardi 24 avril, qui souhaite les convier à Matignon le 7 mai prochain.

Les syndicats de cheminots discutent ce mardi 24 avril au soir du prolongement de la grève cet été. Édouard Philippe a annoncé qu'il recevrait les syndicats à Matignon le 7 mai prochain. Comment les syndicats ont-ils accueilli cette proposition ? "La réunion de l'intersyndicale a duré plus de deux heures. Il faut dire qu'il y a eu un sacré coup de théâtre cet après-midi : la lettre reçue du Premier ministre, adressée à l'intersyndicale juste une heure avant la réunion ; le timing n'était pas innocent", explique la journaliste Astrid Mezmorian depuis Saint-Denis (Seine-Saint-Denis), où l'intersyndicale est rassemblée ce soir.

Recul du gouvernement ou preuve de bonne volonté ?

"Cette lettre lui proposant des réunions le 7 mai avec Édouard Philippe, c'était une revendication syndicale. C'était inenvisageable il y a une semaine ; les syndicats avaient alors claqué la porte des négociations avec la ministre Élisabeth Borne, ajoute-t-elle. Pour les syndicats, c'est clair : c'est un premier recul, une reprise en main du dossier ferroviaire par Édouard Philippe, et un désaveu de la ministre. À Matignon, en revanche, on présente les choses autrement : cette proposition n'est pas un revirement, mais un geste de bonne volonté, c'est la suite logique des négociations, la deuxième étape, et pour preuve, le sujet sera la dette, qui ne figure pas dans la réforme. Quant à la poursuite du mouvement, rien ne bouge, c'est le statu quo, et il est prématuré de trancher cette question, selon les syndicats", conclut-elle.

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