Grève : pagaille sur les quais
La galère a commencé ce mardi 3 avril pour les 4,5 millions de voyageurs qui prennent le train chaque jour. Gare de Lyon, certains usagers n'ont pas hésité à traverser les voies pour échapper à la cohue.
Les quais sont tellement bondés que certains n'ont pas hésité à traverser les voies à pied. Gare de Lyon ce matin, voyage compliqué pour des centaines d'usagers. "C'était horrible!", témoigne une usagère. Jusqu'à 50 minutes de retard pour certains trains, dans les gares, les voyageurs guettent, et quand les trains ne sont pas supprimés, les trajets sont plus longs que d'habitude. "J'ai mis 1h20 au lieu de 45/50 minutes", explique une voyageuse. Un peu plus loin, gare Saint-Lazare, même galère, et des conditions de voyage spartiates, avec de nombreux voyageurs debout.
"Si c'est pour avoir un malaise c'est pas la peine"
En région parisienne, comme à Montgeron (Essonne), près d'Orly, il est tout simplement impossible d'embarquer : les rares RER maintenus sont pleins. Alors pas le choix, certains renoncent. "Depuis 8 heures je suis là, mais maintenant, je ne peux plus. Si c'est pour avoir un malaise c'est pas la peine", confie une femme. Faute de train c'est un peu le système D ; certains tentent l'auto-stop. Là, c'est un automobiliste en route pour Paris qui propose gratuitement un trajet. Mais avec la grève des trains, le trafic était exceptionnellement dense sur les routes d'Ile-de-France, comme sur l'autoroute A1, au nord de Paris, ou encore sur le périphérique. Ce soir, la circulation s'annonce particulièrement compliquée.
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