Grève du 18 décembre : les Parisiens au bord de la crise de nerfs
Les transports sont encore très perturbés mercredi 18 décembre, 14e jour de grève consécutif contre la réforme des retraites. Le mouvement pourrait durer jusqu'à Noël. Mardi soir, l'intersyndicale a refusé la trêve demandée par le gouvernement. Sur le terrain, la tension monte d'un cran, notamment à Paris.
Des voitures à l'arrêt et des coups de klaxon de toute part. 400 km de bouchons étaient décomptés en Île-de-France mercredi 18 décembre au matin, alors certains se croient tout permis. Derrière son volant, un chauffeur de taxi constate de nombreuses incivilités, comme des feux tricolores régulièrement grillés. Cela a même empiré depuis le début de la grève. Une situation tendue sur la route, mais aussi dans les transports en commun. Il y a peu de métros, alors les bus sont vite bondés et les vélos en libre service pris d'assaut. En obtenir un relève parfois du parcours du combattant.
"C'est très désagréable"
Sur le quai du RER, il faut jouer des coudes pour espérer obtenir une place dans un train, et tant pis pour les autres usagers. "Ce matin, je n'arrive pas à monter dans la rame. Personne ne m'a laissée passer", confie une femme. "Les gens se bousculent, s'engueulent... Bref, c'est très désagréable", réagit une autre. Les conflits entre usagers risquent de continuer. Aucune trêve n'est prévue pour Noël, a annoncé l'intersyndicale mardi.
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