Grève des transports : l'hôpital aussi doit composer
Les établissements de santé s'organisent avec des personnels qui ne peuvent pas venir travailler. À Melun (Seine-et-Marne), l'hôpital permet à ses salariés de dormir sur place.
La question se pose tous les soirs : les soignants pourront-ils assurer leur garde ? À cause de la grève des transports, Jordan Nahoum, interne en médecine à l'hôpital de Melun (Seine-et-Marne) , a commencé sa garde avec 2h30 de retard. Il a dû jongler entre train et marche, mais l'effort est salué par les patients.
Dormir à l'hôpital
Hajar Raib, médecin urgentiste, doit assurer une garde de 24 heures après une matinée de galère dans les transports. Alors, les soignants multiplient les initiatives, comme le covoiturage. De son côté, la direction a aménagé une salle de sport en dortoir de nuit. "Ce qui est important pour nous c'est la continuité des soins et la sécurité des malades", indique Dominique Peljak, directeur de l'hôpital de Melun. Par ailleurs, certains soignants ont été hébergés chez des collègues.
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