Grève des contrôleurs SNCF : un mouvement parti des réseaux sociaux

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Grève des contrôleurs SNCF : un mouvement parti des réseaux sociaux
Article rédigé par France 2 - C.Rougerie, N.Dahan, C.Rigeade, J.Desrousseaux, G.de Florival, C.La Rocca, F.Le Moal, J-J.Buty, S.Gravelaine
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Un groupe qui rassemble près de 4 000 membres sur les réseaux sociaux est derrière la grève des contrôleurs de la SNCF. Il peut compter sur l'appui des syndicats, qui défendent la même cause.

Pour la deuxième fois, comme en 2022, un mouvement hors des syndicats est à l'origine du préavis de grève des contrôleurs de la SNCF pour le week-end des 17 et 18 février. Il représente les ASCT, les agents du service commercial train, soit les contrôleurs. Un chef de bord se reconnaît dans ce mouvement issu de la base. Sur sa page Facebook, le collectif affiche plus de 3 800 membres et ne se préoccupe pas des syndicats. Parmi eux, un chef de bord chez Eurostar depuis 22 ans, qui s'estime insuffisamment représenté par les syndicats.

Le collectif pas habilité à déposer des préavis

Pour le collectif, certaines mesures promises lors de la résolution du conflit en 2022 tardent à se concrétiser, notamment la prise en compte des primes dans le calcul de la retraite et la reconnaissance de la pénibilité lors de la fin de carrière. Le collectif n'est pas habilité à déposer des préavis de grève et a besoin des syndicats, qui accompagnent le mouvement. "Leurs revendications se joignent à nos revendications", assure Julien Troccaz, secrétaire fédéral de SUD-Rail.

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