Grève à la SNCF : paroles d'usagers
Depuis le mardi 3 avril, les cheminots sont en grève, avec pour conséquence de fortes perturbations sur le réseau ferroviaire. Alors les usagers s'adaptent malgré tout.
"J'ai trouvé que ça comme solution alternative pour aller jusqu'à Reims (Marne)", explique cette jeune femme qui attend à 6h du matin un covoiturage à porte d'Orléans (Loiret), à Paris. La capitale n'est pas la seule ville perturbée. Lyon (Rhône), Nantes (Loire-Atlantique), Marseille (Bouches-du-Rhône)... Plusieurs gares connaissent le même sort. Mais ce mardi 3 avril, la gare de Lyon ressemble à celle de New Delhi, avec des personnes qui traversent les voies de chemin de fer.
"Une vraie expérience de patience"
Les usagers galèrent, mais restent zen... ou pas. "Cela va être long pendant ces deux jours, mais surtout pendant ces trois mois où il va falloir s'habituer à ces conditions-là", explique cet homme. Cette usagère s'agace : "On est des centaines et des centaines à vouloir sortir du quai où on se fait piétiner, où on se fait tripoter parce que ça aussi ça existe". À Dijon ( Côte-d'Or) les quais sont vides, les voyageurs ont anticipé. Dans d'autres gares, il faut serrer les fesses pour partir. "C'est une vraie expérience de patience parce que ça met beaucoup de temps", explique cet homme qui a fait le choix du bus pour ses trajets. Et d'ajouter : "ça me rappelle mes souvenirs d'étudiant, quand on voyageait pour pas cher".
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