Jeudi 9 juin, le Sénat a connu une scène d’agitation. Erwan Le Prevost, un représentant de la Fédération française de football, a lancé un nouveau scandale concernant les incidents survenus lors de la finale de la Ligue des champions du 28 mai. Il concerne les images de vidéosurveillance autour du Stade de France. "Les images sont disponibles pendant sept jours. Au bout de sept jours, elles sont automatiquement détruites et la seule façon [de les récupérer], c’est qu’on aurait dû avoir une réquisition pour les fournir aux différentes populations", a déclaré Erwan Le Prevost. Les autorités n’ont pas demandé la vidéosurveillance des images qui ont choqué le monde entier.Les images de la RATP ont aussi été purgéesPour obtenir des images de caméra et les conserver, un officier de police judiciaire (OPJ) ou un procureur doit en faire la demande via une réquisition judiciaire, c’est-à-dire un courrier officiel. Cela a été fait pour les caméras aux alentours du stade, qui appartiennent à la police. En revanche, les enquêteurs n’ont pas demandé les images à la société privée du Stade de France, qui gère 220 caméras, ni à la RATP, donc elles ont été purgées. Seules celles de la SNCF ont été conservées.