De Matignon à Bercy en passant par l'Élysée, les réunions se multiplient pour résoudre le casse-tête du moment. "Il faut que les mesures soient simples, lisibles et efficaces. Il faut que les mesures accompagnent les Français qui sont le plus impactés par la hausse", explique Gabriel Attal, le porte-parole du gouvernement, après un conseil des ministres. Parmi les options sur la table, il y a le chèque carburant : un bon d'achat ciblé attribué aux ménages les plus modestes ou éloignés des transports en commun.Bercy ne veut pas d'une baisse des taxesLe gouvernement réfléchit aussi à la baisse des taxes. Une meilleure solution pour certains. "Il faut aussi penser à la classe moyenne. Moi je n'aurais jamais le chèque alors que je paye aussi mon essence. Il faut qu'ils baissent les taxes", explique une retraitée parisienne. Mais Bercy ne veut pas entendre parler de cette baisse des taxes. Pour un centime de baisse, l'État devrait se passer de 500 millions d'euros. La dernière option évoquée serait un gel des prix du carburant.