"Gilets jaunes" : les routiers divisés
Mardi 20 novembre, le premier syndicat de transporteurs FO a apporté son soutien aux "gilets jaunes", mais les relations entre routiers et "gilets jaunes" sont loin d'être chaleureuses.
Un camion sommait de s'arrêter au milieu de la route. Les "gilets jaunes" tentent de convaincre le chauffeur de rejoindre le mouvement. Cette fois avec succès. Pour la première fois, un syndicat de salariés appelle à rejoindre la mobilisation : Force Ouvrière Transports, par la voix de son leader Patrice Clos, candidat à la tête de secrétaire général du syndicat. Si les "gilets jaunes" rejettent toute présence syndicale, l'aide des routiers est jugée cruciale pour la suite du mouvement.
Des réticences
Alors, les routiers vont-ils massivement rejoindre la contestation ? Premier obstacle : les camions ne leur appartiennent pas et la fédération des transporteurs ne soutient pas les "gilets jaunes". Beaucoup d'entre eux se disent réticents à entrer en grève. En plus des chauffeurs poids lourds, les "gilets jaunes" espèrent être rejoints par d'autres professionnels de la route pour pérenniser le mouvement.
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