"Gilets jaunes" : la réponse de la classe politique
Le ministre de l'Intérieur, Christophe Castaner, a appelé dimanche 18 novembre au matin à la responsabilité des "gilets jaunes". Dans le même temps, le gouvernement annonce qu'il gardera le cap.
C'était la principale revendication des "gilets jaunes" : la baisse des taxes sur le carburant. Mais au matin du dimanche 18 novembre, François de Rugy leur a adressé une fin de non-recevoir. Le gouvernement maintient donc le cap. De leur côté, les partis d'opposition se saisissent du mouvement. Pour Marine Le Pen, c'est bien la pression fiscale qui est en cause. À droite, François Baroin en appelle à la responsabilité du chef de l'État.
La CFDT réclame un pacte social
Même discours du côté syndical. Jusqu'alors à l'écart du mouvement, la CFDT lance un message d'alerte. "J'appelle Emmanuel Macron et Édouard Philippe à réunir très rapidement les syndicats, les organisations patronales, les associations pour construire un pacte social de la conversion écologique", martèle son secrétaire général, Laurent Berger. Mais depuis samedi 17 novembre, c'est silence radio de l'Élysée et de Matignon, alors que certains blocages se poursuivent encore dans toute la France.
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