Tirer les leçons de la crise des "gilets jaunes" en limitant l'impact de la fiscalité écologique sur les prix à la pompe. Mardi 26 février, Emmanuel Macron a ouvert la porte à une taxe carbone flottante. "Est-ce que l'on peut revenir à une taxation qui varie en fonction des cours mondiaux (...) ? Ça me semble plus pertinent", a déclaré le président de la République. Avec ce dispositif, quand le prix du pétrole baisse, les taxes augmentent. En revanche, quand les prix augmentent, les taxes, elles, diminuent. Dans tous les cas, le prix à la pompe reste stable, c'est la fiscalité écologique qui s'adapte.Un sujet très sensibleMais le sujet est tellement sensible que mercredi 27 février, après le Conseil des ministres, le porte-parole du gouvernement a temporisé. "On aura l'occasion de dire, à l'issue du grand débat, quelle sera notre position sur la fiscalité écologique", a déclaré Benjamin Grivaux.