Périphérique parisien à 50 km/h : "La décision est prise", assure David Belliard, adjoint à la maire de Paris

La maire de Paris a confirmé la décision d'abaisser la vitesse du périphérique parisien le 1er octobre.
Article rédigé par franceinfo - avec France Bleu Paris
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Une vue aérienne du périphérique parisien, le 1er mars 2024. (VINCENT ISORE / MAXPPP)

"La décision est prise", dès le 1er octobre "on va passer de 70 à 50 km/h [sur le périphérique parisien] d’abord pour des questions de santé, et de réduction des nuisances sonores pour les centaines de milliers de personnes qui vivent, habitent et  travaillent à proximité du périphérique", assure David Belliard, adjoint à la maire de Paris, en charge de la transformation de l’espace public, des transports et des mobilités, du code de la rue et de la voirie, invité de France Bleu Paris lundi 9 septembre. 

"La décision a été annoncée, poursuit-il, d’ailleurs elle a été annoncée il y a assez longtemps car nous l’avons portée pendant la campagne des municipales de 2020". Selon lui, réduire la vitesse sur la voie "rentre dans un projet plus global de réduire la vitesse, à la fois à Paris intra-muros, mais aussi sur le périphérique". David Belliard rappelle que le passage à 50 km/h a d'abord été décidé "pour des questions de santé", et de "réduction des nuisances sonores pour les centaines de milliers de personnes qui vivent, habitent et  travaillent à proximité du périphérique. Pour ces gens, ce sera un gain de qualité de vie qui sera évidemment majeur", explique l'adjoint écologiste. Plus de 300 000 personnes habitent près du périphérique, rappelle l’élu. 

"On ne contourne pas le préfet de police de Paris, on discute avec lui. Les choses se font en discussion", assure-t-il. Mais "sur la question de la vitesse maximale, la décision appartient à Paris et à la maire de Paris", rappelle David Belliard. 

"C'est la mairie de Paris qui, par un arrêté municipal, peut décider de réduire la vitesse. Bien sûr, nous préférons le faire avec le préfet de police. Et je ne doute pas que nous allons parvenir à trouver les voies d'un accord commun."

David Belliard

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"De facto, vous améliorez la fluidité du trafic"

Pour ceux qui utilisent tous les jours le périphérique et redoutent les bouchons, "je sais que c’est un peu contre-intuitif, mais lorsque vous baissez la vitesse maximale, vous diminuez les effets d’accordéon, c’est-à-dire d’accélération et de décélération, explique David Belliard. De facto, vous améliorez la fluidité du trafic. On le voit partout où on réduit les vitesses maximales, et en journée la vitesse moyenne est inférieure à 50 km/h".

Concernant le devenir de la voie réservée aux JO, pour la pérenniser en voie de covoiturage, "là effectivement, nous avons besoin de l’accord ou du co-accord du préfet de police", reconnaît David Belliard. "Je sais que ça fait débat mais j’en ai la conviction, il faut passer par là pour commencer à transformer véritablement le périphérique qui est une autoroute urbaine qui saccage la métropole du Grand Paris", plaide l'adjoint écologiste.

Pour David Belliard, "ce n’est pas la suppression d‘une voie, ce qui était différent des voies olympiques. C’est une voie qui sera dédiée à ceux qui seront à plus d’une personne dans leur voiture, explique-t-il. Cette voie pourra être utilisée sous condition et elle ne sera activée qu’à certains moments de la journée." 

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