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"Nous continuons, on n'a pas le choix" : les chauffeurs de VTC poursuivent leur mouvement après le refus d'Uber de geler sa commission

La médiation entre les plate-formes de VTC et les chauffeurs piétine. Uber a annoncé mardi la création d'un fonds de soutien, pour les chauffeurs français, qui n'a pas convaincu ces derniers.

Article rédigé par franceinfo
Radio France
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Uber a rejeté, mardi 20 décembre, deux demandes des chauffeurs de VTC qui comptent poursuivre leur mouvement. (LIONEL BONAVENTURE / AFP)

La plate-forme de réservation Uber a annoncé mardi 20 décembre la création d'un fonds de soutien de deux millions d'euros pour ses chauffeurs français en difficulté. Cependant, malgré la demande d'Alain Vidalies, secrétaire d'État chargé des Transports, la société n'a pas souhaité geler l'augmentation de sa commission, passée de 20% à 25%.

Uber rejette les deux demandes des chauffeurs

À la fin de la réunion de négociation, mardi après-midi entre les plateformes et les chauffeurs de VTC, Fred Gnaore, membre de l'Alternative mobilité transport (AMT), a déclaré à franceinfo qu'il n'était pas satisfait. Les "chauffeurs partenaires" avaient deux demandes : le gel de la commission et l'instauration d'un prix minimum de huit euros pour les courses. Ces deux points n'ont pas été retenus par Uber.

"Nous continuons, on n'a pas le choix", a réagi Fred Gnaore. Les chauffeurs de VTC sont mobilisés depuis jeudi dernier. Ils ont notamment bloqué les entrées et sorties des aéroports Roissy-Charles-de-Gaulle et Orly, vendredi dernier.

"On nous demande d'avoir des voitures de quatre ans... On nous demande d'ouvrir les portes... On nous demande des bonbons de marque... On nous demande des bouteilles d'eau... Stop ! Nous ne sommes pas des animaux", a martelé Fred Gnaore. 

"Nous ne sommes pas des animaux !", Fred Gnaore, conducteur de VTC membre de l'Alternative mobilité transport.

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