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Violences des "gilets jaunes" : Clémentine Autain "atterrée" par les mesures du gouvernement

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Violences des "gilets jaunes" : Clémentine Autain "atterrée" par les mesures du gouvernement
Violences des "gilets jaunes" : Clémentine Autain "atterrée" par les mesures du gouvernement Violences des "gilets jaunes" : Clémentine Autain "atterrée" par les mesures du gouvernement (FRANCE 2)
Article rédigé par France 2
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La députée de la France insoumise estime, mardi 19 mars, sur le plateau des "4 Vérités", que le gouvernement "s'enferre dans une logique d'escalade de la violence".

Limogeage du préfet de police de Paris, interdictions de manifester, augmentation des amendes... Édouard Philippe s'est voulu ferme, lundi 18 mars, en annonçant plusieurs mesures après les violences et saccages survenus en marge de l'acte XVIII de la mobilisation des "gilets jaunes". Sur le plateau des 4 Vérités, mardi 19 mars, Clémentine Autain se dit "atterrée" et "inquiète". Selon la députée La France insoumise (LFI), le gouvernement, qui "s'enferre dans une logique d'escalade de la violence", a "fait le choix de l'affrontement".

Si elle condamne la violence dont ont fait preuve certains manifestants, l'élue proteste contre les décisions d'un gouvernement qui ne font qu'"accroître" cette violence. Pour Clémentine Autain, il serait bien plus judicieux de "revisiter l'arsenal de réponse pour le maintien de l'ordre" dans l'un des pays les plus sécuritaires d'Europe, selon elle. Elle exhorte aussi le gouvernement à "muscler la formation des policiers", "en finir avec les armes dangereuses" et "faire en sorte que les journalistes soient protégés".

"L'État doit assurer le droit de manifester"

Clémentine Autain met également en garde l'opinion publique contre tout amalgame. Les auteurs de violences en marge des manifestations du 16 mars représentent un "tout petit noyau" de la contestation. "L'État doit assurer le droit de manifester et notamment pour les personnes qui manifestent pacifiquement", martèle la députée. Et de poursuivre : "Ce qu'a annoncé Édouard Philippe lundi risque de remettre en cause ce droit".

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