"Gilets jaunes" : des samedis qui coûtent cher
Sur le volet économique, 127 commerces ont été la cible des casseurs en marge des manifestations des "gilets jaunes": du luxe aux kiosquiers, la facture s'annonce salée. Sans compter les dégâts de ce samedi 16 mars noir.
Deux jours après les dégâts liés au 18e acte des "gilets jaunes", l'odeur prend encore à la gorge. Une maroquinerie de luxe a été pillée et brulée. Des dizaines de milliers d'euros de pertes sèches et des employés sans travail. "Nous n'aurons pas recours au chômage technique. La boutique sera fermée pendant trois mois, donc l'engagement de Longchamp à l'égard de toute l'équipe, c'est qu'on trouvera des solutions pour tout le monde. On va reconstruire la boutique et repartir mieux", déclare Jean Cassegrain, directeur général de Longchamp.
Des kiosques visés aussi
Autres commerces visés, les kiosques à journaux. Sur place, on ne comprend pas pourquoi ils ont été pris pour cibles. "Ce sont des milliers d'euros. Ce n’est pas du luxe en fait, juste du papier intéressant. Je ne comprends pas ", témoigne Michèle Petterlin, gérante de kiosques.
Les boutiques veulent rouvrir au plus vite, mais pour elles la réputation est durablement ternie. Pour beaucoup, un tiers de la clientèle est perdue. Plus bas sur l'avenue, une boutique a été caillassée avec des vendeurs à l'intérieur. Le PDG veut quitter les Champs-Elysées. Depuis mi-novembre, 10 000 sinistres liés aux manifestations des "gilets jaunes" ont été déclarés dans toute la France.
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