Violence des "gilets jaunes" : Emmanuel Macron face à la colère des Français
Le président de la République ne peut plus compter sur les bénéfices du grand débat national et va devoir prendre des mesures fortes pour répondre à la colère des Français.
Les bénéfices du grand débat national se sont estompés pour Emmanuel Macron, qui vit à nouveau une période compliquée. En témoignent les violences qui ont émaillé, samedi 16 mars, l'acte XVIII des "gilets jaunes". "On a l'impression que patatras, tout s'écroule. L'opposition se déchaîne depuis samedi soir et le gouvernement est véritablement pris en tenaille", explique lundi 18 mars le journaliste du service politique de France 2 Arnaud Boutet.
La loi "anticasseurs" "toujours inapplicable"
Et pour ne rien arranger, Christophe Castaner et Bruno Le Maire sont convoqués cette semaine par le Sénat afin de s'expliquer sur les violences et la stratégie policière ainsi que les conséquences économiques que les dégradations vont avoir sur les commerçants. Pour enrayer cette dynamique négative, Emmanuel Macron "appelle à des mesures fortes". "Y aura-t-il une interdiction de manifester sur les Champs-Élysée ? (...) En tout cas la loi 'anticasseurs', qui a certes été votée il y a une semaine, est toujours inapplicable parce qu'elle doit être validée par le Conseil constitutionnel", assure Arnaud Boutet.
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