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Vidéo "Gilets jaunes" : quand les "Gaulois réfractaires" reprennent à leur compte les petites phrases d'Emmanuel Macron

Publié
Durée de la vidéo : 2 min
Quand les gilets jaunes empruntent les mots de Macron
Quand les gilets jaunes empruntent les mots de Macron Quand les gilets jaunes empruntent les mots de Macron
Article rédigé par Camille Caldini
France Télévisions

Dans le dos de leur habit fluo ou en chanson, les manifestants en colère se réapproprient des expressions du président qui les ont parfois agacés ou choqués.

"On met un pognon de dingue dans les minima sociaux." Cette phrase prononcée en juin 2018, à l'Elysée, est restée en travers de la gorge de nombre de Français. Ce "pognon de dingue" se retrouve inscrit au gros feutre, sur les habits fluo, les pancartes et dans les messages postés sur les réseaux sociaux par les "gilets jaunes", qui manifestent depuis le samedi 17 novembre.

Ce n'est pas la seule expression d'Emmanuel Macron parodiée par ses opposants. Certains se disent "Gaulois réfractaires", en référence à un discours prononcé en août à Copenhague, dans lequel le président avant opposé le "peuple luthérien" danois aux "Gaulois réfractaires au changement".

"Traverser la rue" pour "aller le chercher"

Sur les ronds-points, ces "Gaulois" font aussi allusion à une autre sortie du chef de l'Etat, qui assurait, en septembre, à un jeune horticulteur qu'il suffisait de "traverser la rue" pour trouver un travail. Eux préfèrent "traverser la rue" pour bloquer la circulation.

D'autres "gilets jaunes" veulent prendre le président au mot, en allant "le chercher" à l'Elysée. Emmanuel Macron avait en effet lancé ce défi bagarreur – "Qu'ils viennent me chercher" – en pleine affaire Benalla, au cœur de l'été, devant des élus de la majorité. Désormais, sur certains murs, à Paris et ailleurs, on peut lire : "On vient te chercher."

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