: Vidéo "Gilets jaunes" : "Des gens sont venus de l'étranger pour venir casser", notamment "d'Italie et d'Allemagne", selon Christophe Castaner
Le ministre de l'Intérieur, invité sur France Inter mardi, estime que les scènes de violences qui ont émaillé les mobilisations de "gilets jaunes" samedi sont le fait d'"émeutiers", qui impliquent des moyens d'action "beaucoup plus puissants".
"Samedi dernier, nous savions que 1 500 casseurs venaient spécialement, des 'black blocs', (...) un noyau de gens qui ne sont plus des manifestants qui sont des émeutiers", affirme mardi 18 mars le ministre de l'Intérieur Christophe Castaner sur France Inter. Christophe Castaner était invité à expliquer les nouvelles mesures gouvernementales consécutives aux violences qui ont émaillé la journée de samedi en marge de la mobilisation des gilets jaunes à Paris.
"Ce que nous avons vu sur les Champs-Élysées [samedi] ce n'est plus une manifestation, c'est une scène d'émeute qui implique des moyens d'actions qui sont beaucoup plus puissants", affirme le ministre de l'Intérieur . Pour lui, "la violence ne fait que monter crescendo, des gens sont venus de l'étranger pour venir casser", "en particulier d'Italie et d'Allemagne mais pas seulement", précise Christophe Castaner.
Aujourd'hui, il n'y a plus d'organisation, plus de déclaration, plus de revendications, au fond. Il y a seulement, et c'est ce que nous avons vu samedi, des gens qui viennent pour casser et pour atteindre à la République.
Christophe Castanerà franceinfo
Ceux-là, "ceux qui sont restés sur les Champs-Élysées et qui ont vu ce qui s'est passé", sont des casseurs, affirme Christophe Castaner. "Les manifestants dit manifestants 'sympathiques', qui, ont trôné, fait des selfies devant ce kiosque en feu, je considère qu'ils ont une responsabilité [...] Si vous ne partez pas et que vous assistez à une action de grande violence, effectivement vous êtes complices."
Christophe Castaner estime même que "ceux qui mettent le feu à un immeuble d'habitation parce qu'il y a une banque au rez-de-chaussée, ce ne sont pas des militants, ce sont des assassins".
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