Toulouse : un Noël amer pour les commerçants
À Toulouse (Haute-Garonne), les vendeurs peinent à rattraper le retard accumulé depuis le 17 novembre avec le mouvement des "gilets jaunes".
À l'heure du bilan, après les fêtes de Noël, les commerçants du marché de Toulouse (Haute-Garonne) n'ont pas le cœur à la fête. "On aura tout eu cette année, les 'gilets jaunes' accompagnés de casseurs, le mauvais temps, une coupure électrique. Bref, la totale", se désole Gérard Gay, fromager. Sur la place du Capitole, la sécurité renforcée, suite à l'attentat de Strasbourg (Bas-Rhin), a parfois découragé les clients. Conséquence : un chiffre d'affaires en berne, jusqu'à 70% en moins d'après certains professionnels. "Les transports étaient bloqués. Les gens ne pouvaient pas venir avec leurs enfants", raconte une commerçante.
Des entreprises menacées de disparition
Le coup de froid s'est étendu dans tout le centre-ville. Dans cette période cruciale, les commerces de bouche pâtissent du manque d'affluence. Jean-Marc Martinez, président de la Fédération des commerçants de Toulouse redoute de lourdes conséquences pour l'ensemble de la filière. "En janvier, plusieurs centaines d'entreprises vont disparaître. Cela signifie plusieurs centaines d'emplois en moins. C'est certain", insiste-t-il. Face à cette crise, la mairie de Toulouse a décidé de faire un geste pour les 117 commerçants du marché de Noël. Ils seront exonérés de droits de place. Cela représente une économie de 250 euros chacun.
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