Les attaques de permanences d'élus, un fléau qui perdure
De nombreuses permanences ne cessent d'être attaquées par des opposants politiques. Cette pratique se généralise.
La classe politique s'indigne. Les élus de la République continuent de souffrir des nombreux actes de vandalisme. Depuis juin 2017, 147 atteintes aux parlementaires ont eu lieu. Des dégradations de locaux, des insultes ou même des agressions violentes ont touché ces représentants politiques. Le député LREM Benoît Potterie a confié avoir reçu une balle livrée avec ce message : "la prochaine fois, ce sera entre les deux yeux".
Les élus LREM ciblés en priorité
Le parti présidentiel reste le plus visé par ses attaques. Corinne Vignon, députée LREM de la Haute-Garonne, en a été victime à quatre reprises en un an. "Il y a une sorte d'escalade. Et plus ça va, plus les gens se radicalisent", analyse-t-elle. "Leur discours est très extrémiste. On ne peut pas toujours gouverner sous la menace." Dans les textes, des peines de prisons et des amendes sont prévues, mais il est souvent difficile d'identifier les agresseurs. De plus, beaucoup de victimes ne prennent pas la peine de porter plainte.
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